samedi 22 novembre 2014

Action Ruban blanc le 25 novembre

Dans le cadre de la Campagne du « Ruban Blanc » qui aura lieu cette année du 25 novembre au 06 décembre, Osez le féminisme ! 59 participera à une action initiée par l'association SOS violences conjugales Ecoute Brunehaut .



Retrouvons-nous le mardi 25 novembre à 18h place de la République à Lille.
Habillez-vous de blanc !
Nous formerons ainsi une chaîne humaine en forme de ruban.


En portant ce symbole international qu’est devenu le Ruban Blanc, femmes et hommes affichent publiquement leur désapprobation envers toutes formes de violence faites aux femmes (agressions physiques, psychologiques, verbales, menaces et intimidations, violences sexuelles, chantage économique,…)

La campagne du « Ruban Blanc », aujourd’hui relayée dans de nombreux pays, prend sa source au Canada suite à la tuerie du 6 décembre 1989 à l’Ecole Polytechnique de Montréal, où 14 jeunes femmes ont été assassinées, simplement parce qu’elles étaient des femmes.

En 1991, le Parlement du Canada choisit cette date du 6 décembre pour instaurer la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes. Cette Journée permet non seulement de se souvenir de ce triste évènement mais elle est également l’occasion de se questionner sur les violences faites aux femmes.

La journée du 25 novembre, choisie cette année à Lille pour mener l’action du « Ruban Blanc » est, quant à elle, proclamée le 17 décembre 1999 par l’ONU comme étant la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Elle a pour but d’inviter les gouvernements, les organisations internationales et organisations non gouvernementales à organiser et à participer à des activités conçues pour sensibiliser l’opinion aux problèmes des violences faites aux femmes.

Cette date trouve son origine en République Dominicaine où, le 25 novembre 1960, les trois sœurs Mirabal sont assassinées sous l’ordre du chef d’Etat Rafael Trujillo, pour avoir lutté pour leurs droits.

Participer à cette action du « Ruban Blanc » sera pour nous l'occasion de rappeler quelques chiffres inacceptables (chaque année en France, 201 000 femmes sont victimes de violences physiques ou sexuelles de la part de leur conjoint ou ex-conjoint, 83 000 femmes sont victimes de viols ou tentatives de viols,….) mais aussi de sensibiliser le plus grand nombre sur la notion de féminicide, thème de notre prochaine campagne nationale.

En effet, Osez le féminisme ! a lancé le vendredi 22 novembre une vaste campagne pour la reconnaissance légale du féminicideOn le sait, les actes de violence à l’égard des femmes sont de nature très diverses, pouvant aller du harcèlement verbal et d’autres formes de maltraitance psychologique, aux violences physiques ou sexuelles quotidiennes. Au bout de cette spirale de violence, on trouve la forme la plus extrême : le féminicide, c’est-à-dire le meurtre d’une femme parce qu’elle est une femme.

Lutter pour la reconnaissance juridique du féminicide et contre toutes les formes de violence faites aux femmes nous semble une priorité. C’est pourquoi nous participerons à l’action du « Ruban Blanc » où nous espérons vous retrouver en nombre pour ce grand moment de mobilisation du mois de novembre.

dessin d'Alex, militante
Suzanne et Laurence


Sources

SOS violences conjugales Ecoute Brunehaut www.violencesconjugales5962.fr

Vous vous souvenez ? Nous avons écrit un article sur Ecoute Brunehaut l'année dernière, il est à lire et à relire ici : "Portrait associatif #2 : Ecoute Brunehaut et Brunehaut Enfant"

8 mars, "Portez le Ruban Blanc, contre la violence machiste", 8mars.info/portez-le-ruban-blanc

Condition féminine Canada, « Journée nationale de commémoration et d'action contre la violence faite aux femmes (6 décembre) », http://www.swc-cfc.gc.ca/commemoration/vaw-vff/rememberance-commemoration-fra.html

Nations Unies, « Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes », http://www.un.org/fr/events/endviolenceday/background.shtml

Ministère des droits des femmes, « Violences faites aux femmes », Vers l'égalité réelle entre les femmes et les hommes - Chiffres clés édition 2014, http://femmes.gouv.fr/wp-content/uploads/2014/03/Egalite_Femmes_Hommes_T6_bd.pdf

Aude Lorriaux, « Faut-il reconnaître le «féminicide» dans le droit français? », Slate.fr, 12 novembre 2014, http://www.slate.fr/story/94363/feminicide

Organisation mondiale de la santé, « Comprendre et lutter contre la violence à l’égard des femmes : le féminicide », 2012, http://apps.who.int/iris/bitstream/10665/86253/1/WHO_RHR_12.38_fre.pdf

Osez le féminisme !, "Reconnaissons le féminicide", communiqué de presse du 22 novembre 2014, http://www.osezlefeminisme.fr/article/reconnaissons-le-feminicide-communique-de-presse-du-vendredi-22-novembre-2014


samedi 8 novembre 2014

Journal n°32 d'Osez le féminisme !

Le journal d'Osez le féminisme ! numéro 32 a été confectionné avec enthousiasme par les militant-e-s !

Il comporte : 

  • Brèves : Adieu les ABCD, un plan d'action pour faciliter l'IVG en IDF, convention d'Istanbul : un pas en avant, Première loi transversale sur l'égalité femmes-hommes
  • L'idée reçue : Sainte nitouche ou fille facile : jugement absurde
    Actu : la rentrée scolaire : un coût pour les mères
  • Dossier : femmes et sport
  • Interview : l'institut en santé génésique (78)
  • Initiative : bienvenue à Georgette Sand !
  • Du côté des organisation : femmes migrantes debout
  • Chronique du sexisme ordinaire : la chick-lit, rien que pour nous les femmes !

samedi 1 novembre 2014

La petite histoire du mariage

Le mariage en tant qu’institution sociale est un sujet intéressant à analyser pour les féministes, car il a organisé et organise aujourd’hui encore les relations entre les femmes et les hommes. Le mariage donne un cadre social et légal au développement d’une famille et il structure la filiation. Il a pour but la procréation et la constitution d’une descendance. C'est aussi un pacte économique (c'est un moyen d'augmenter son niveau de vie, d'accroître son patrimoine, de transmettre ses biens …).
Jusqu'à très récemment le mariage était une institution ouvertement patriarcale : les femmes étaient sous l'autorité de leur père puis passaient sous celle de leur mari. Le mariage est aussi une manière d'encadrer la sexualité, la procréation et de contrôler le corps des femmes. Ainsi, dans le monde, l'adultère est généralement plus sévèrement puni pour les femmes, la stérilité peut être une cause de rupture du mariage, la virginité est valorisée chez les femmes ...
Nous allons ici nous intéresser à l'histoire du mariage en France, en remontant aux modèles antiques grecs et romains. L'origine du mariage n’est en fait pas connue des historiens et des ethnologues mais le mariage comme institution sociale date au moins de l'Antiquité.
Le mariage à Rome et à Athènes pendant l'Antiquité
Dans les civilisations grecques et romaines, le mariage est décidé par les hommes, généralement le père. Le mariage est alors une union sociale et juridique plus que religieuse. Pour les romains et les athéniens1 les femmes sont mineures tout au long de leur vie. Elles n'ont aucun droit civique ou politique.
A Rome, les filles peuvent être mariées dès l'âge de 12 ans mais elles le sont généralement plus tardivement. Le père de famille « pater familias » a tous les droits sur sa femme et ses enfants (même celui de vie ou de mort). Le mari peut répudier2 son épouse notamment pour stérilité et tentative d'avortement, à condition de restituer la dot à la famille de celle-ci. Les femmes ont pour devoir d'enfanter. Leur rôle est celui de gardienne du foyer. Elles reçoivent cependant une éducation et sont chargées de l'éducation de leurs enfants jusqu’à l'adolescence. Au fil du temps, les romaines les plus aisées gagnent en émancipation. Elles sont de moins en moins cantonnées à la sphère privée. Plus instruites et cultivées, elles participent à la vie culturelle et politique. Elles acquièrent le droit au divorce au début de l'Empire.

Portrait de Terentius Neo et son épouse, années 20-30, Pompéi,
musée archéologique de Naples

A Athènes, les filles et les femmes sont enfermées dans le gynécée, c’est-à-dire dans l’appartement réservé aux femmes dans l’habitation. Elles y vivent à l’écart du monde extérieur et même des membres masculins de leur famille. C’est le tuteur de la femme (généralement le père) qui choisit l’époux. Les femmes doivent assurer la continuité de la famille en donnant une descendance légitime à leur mari : des garçons qui hériteront du patrimoine. Les femmes, souvent analphabètes, doivent devenir des maîtresses de maison (tisser, coudre, gérer les domestiques).

Scène familiale de gynécée, v. 430 av. J.-C.,
musée national archéologique d'Athènes

La christianisation du mariage
La christianisation du mariage est une étape importante dans l'histoire de celui-ci. Elle s'effectue au Moyen-Âge. Sous les mérovingiens (Ve – VIIe siècle), on se mariait sans encore se préoccuper de religion. Le mariage est un acte de droit civil jusqu’à l'époque carolingienne (VIIème-Xème siècle). Il s'inscrit dans la continuité du mariage romain. Le concubinage et les mariages multiples sont fréquents. Le nombre d’épouses est un signe extérieur de richesses. Par exemple, le roi Dagobert et Charlemagne avaient plusieurs épouses légitimes et des douzaines de concubines. L'Église va donc renforcer son contrôle et établir de plus en plus de règles face à ce qu'elle considère comme un relâchement des mœurs. Elle cherche à revaloriser le mariage en le christianisant et en le rendant indissoluble. Il devient le symbole de l'union du Christ avec l'Église. Le mariage est admis comme un « remède à la concupiscence3». Il canalise la  sexualité dans un cadre strict : celui de la procréation. Virginité et chasteté prennent une place très importante dans les valeurs. L'Église proclame que le mariage n'est valable que s’il y a consentement mutuel (ce n'est donc plus le consentement paternel qui est nécessaire). Au Xème siècle, le mariage civil disparaît complètement au profit du mariage religieux.
A la Renaissance, un édit d'Henri II renforce la toute-puissance du père. Les enfants doivent demander l'autorisation paternelle jusqu'à 30 ans révolus afin de se marier. Le père peut déshériter un enfant qui se marierait contre son avis. A cette époque, les mariages clandestins se multiplient.

Mariage de Charles IV le Bel et de Marie de Luxembourg,
Grandes Chroniques de France, enluminées par Jean Fouquet, Tours, vers 1455-1460
Paris, BnF, département des Manuscrits, Français 6465, fol. 332 (Livre de Charles IV le Bel)

La Révolution française rétablit le mariage civil
La Révolution française (1789) va faire changer le statut de l'Église4. Le mariage est alors scindé en deux. D’une part, il devient un contrat civil qui dépend de l'État et d’autre part, un sacrement qui continue d’être assuré par l'Église. Le mariage religieux est facultatif, il est d'ordre privé et n'est pas reconnu par la loi. De sacrement indissoluble, le mariage devient un contrat révocable : le divorce “résulte de la liberté individuelle” et donne la possibilité de dissoudre une union pour différents motifs dont l’incompatibilité d’humeur. Les unions libres se multiplient, particulièrement au sein des classes populaires. Les couples se marient bien souvent à l’arrivée d’un enfant pour lui donner un état civil.
Le code civil : un grave recul pour les femmes
Napoléon Bonaparte instaure le code civil en 1804. A propos du mariage, l’article 213 indique que “Le mari doit protection à la femme, la femme obéissance à son mari”. Selon le souhait de Bonaparte, on lira ce texte au moment du mariage civil pour éviter que les femmes “oublient le sentiment de leur infériorité” et pour “leur rappeler avec franchise la soumission qu’elles doivent à l’homme qui va devenir l’arbitre de leur destinée”5. Au sein du couple, le mariage redevient alors plus inégalitaire qu’il ne l’était au lendemain de la Révolution. La femme, en se mariant, perd une partie de ses droits. Elle est en incapacité juridique6 et redevient une « éternelle mineure ». Elle doit même demander l'autorisation de son mari (qui disposera le cas échéant du salaire de sa femme) pour exercer une profession. En 1810, le Code pénal fait de l'adultère un délit - bien plus lourdement condamné pour les femmes (maison de correction) que pour les hommes (seulement flagrant délit). Le mari qui craint de voir un enfant adultérin entrer dans la famille par le biais de la femme « fautive » peut venger son honneur par un homicide qui bénéficie d’une certaine tolérance. Napoléon supprime le divorce pour incompatibilité d’humeur et le restreint au seul divorce pour faute. En 1816, sous la Restauration, le divorce est complètement interdit. Malgré les tentatives des socialistes et des féministes lors des révolutions de 1830 et de 1848, il faut attendre le retour des républicains et la loi Naquet, en 1884 pour le rétablissement du droit de divorcer mais uniquement pour faute (adultère, condamnation, sévices graves).
Cent ans après son instauration et grâce à une mobilisation féministe grandissante, le Code civil est progressivement remanié. Dès 1906, la féministe Nelly Roussel7 déplore que le mariage soit l'unique possibilité des femmes pour subvenir à leurs besoins et que le travail ne permette pas l’indépendance des femmes. Elle lutte pour supprimer les dispositions les plus aberrantes du Code civil de 1804 : elle appelle à l'abolition de l'obligation d’obéissance à l’époux qu'elle assimile à de l'esclavage. Elle prône une union choisie, fondée sur l'amour, et le droit à la contraception et à l'avortement, avec une dissociation de la sexualité et de la procréation.
Portrait de Nelly Roussel

Le mariage contemporain
Au XXe et XXIe siècles, le mariage contemporain basé sur l’amour émerge. Grâce à une baisse de l’influence de la religion et à une laïcisation grandissante de la société, le couple devient une affaire privée. Il y a une évolution du droit des femmes dans les familles. Elles gagnent peu à peu en autonomie. En 1907 les femmes peuvent jouir de leur salaire et acquérir des biens mais doivent encore demander l’autorisation de travailler à leur mari. En 1938 la notion de “puissance maritale” et l'incapacité juridique des femmes mariées sont abolies.
Dans les années 50 et 60, les femmes mariées sont encore enfermées dans leur rôle de mère de famille. Elles doivent servir leur mari, préparer les repas, s’occuper de la maison et des enfants … Pour les chrétiens, la femme est tenue responsable de l'harmonie conjugale et pour cela, doit être dévouée à son mari8 (exécuter les tâches qu’il lui demande mais aussi être douce, aimante, attentionnée dans le privé, être honnête, digne, pudique, etc). L'échec du mariage incombe souvent aux femmes, accusées de tous les maux (trop dépensières, acariâtres…)
Dans les années 70, les femmes du mouvement de libération des femmes (MLF) se dressent contre ce modèle. Certaines le rejettent, car elles le voient comme une institution bourgeoise et conservatrice. La sexualité se libère grâce aux combats pour l’accès à la contraception et pour le droit à l’avortement. Le nombre des divorces progresse (30 000 en 1967 contre 152 000 divorces en 2007) mais il est encore difficile et coûteux. Les droits des femmes divorcées ne sont pas toujours respectés.


Reportage du JT de 20 heures le 20 novembre 1971 sur une grande manifestation de femmes à Paris à l'appel du Mouvement de libération des femmes. Les manifestantes revendiquent la liberté sexuelle, la contraception libre et gratuite, et la liberté de l'avortement. Une partie d'entre elles entre dans une église où est célébré un mariage pour montrer leur opposition à cette institution. Elles clament "mariage, piège à con !".

Durant ces années, les femmes continuent à gagner en autonomie :
1965 : elles peuvent travailler sans autorisation du mari, ouvrir un compte en banque en leur nom propre et en disposer librement
1970 : suppression de la notion de chef de famille pour le mari. L’autorité parentale devient conjointe.
1975 : une réforme du divorce permet de relativiser la gravité de la séparation


La première reconnaissance sociale de l’union des couples homosexuels verra le jour en 1999, avec la création du PACS, un contrat d’union civile qui certes ne donne pas autant de droits que le mariage mais qui repose néanmoins sur la solidarité et l’égalité. En 2013 le mariage est finalement ouvert aux couples de même sexe !

Deux jeunes filles s'embrassent à Marseille, le 23 octobre 2012,
lors d'une manifestation anti-mariage pour tous organisée par l'association Alliance Vita.
AFP/ Gérard Julien
Dans les dernières décennies, la législation encadrant le droit au mariage a complètement changé. Le mariage n’est plus une norme impérative, les unions libres sont courantes et le divorce se banalise.
Dans le droit, le statut de la femme mariée est, aujourd’hui, égal à celui de l’homme. Cependant, dans les faits les inégalités demeurent entre les femmes et les hommes en couple : 80% des tâches domestiques sont toujours assumées par les femmes, les femmes devenues mères sont généralement freinées dans leur carrière contrairement aux pères9. Ces inégalités découlent de l’histoire du mariage qui a, jusqu’à récemment, placé les hommes en position d’autorité sur les femmes et qui a confiné ces dernières au rôle de la “bonne ménagère”.

Suzanne, OLF59, octobre 2014

1 – Nous nous intéresserons au modèle athéniens car la Grèce n'est pas un État unifié à l'époque mais elle est constituée de centaines de cités qui fonctionnent chacune à leur manière.
2 – Répudiation : moyen de dissoudre le mariage par décision unilatérale du mari pour une raison quelconque. La femme n’a aucun recours. Le divorce, lui, est une procédure judiciaire qui permet une séparation plus équilibrée.
3 – Concupiscence : Penchant pour les plaisirs sensuels
4 – Le décret de la Constitution civile du clergé, voté par l'Assemblée constituante le 12 juillet 1790 et sanctionné par Louis XVI le 24 août, réorganise le clergé séculier, achevant la transformation du statut de l'Église de France amorcée notamment par l'octroi de la tolérance aux non-catholiques, la suppression des ordres religieux et la nationalisation des biens ecclésiastiques.
5 – Sabine Jeannine Da Costa, L’histoire du mariage, éditions de La Martinière, pp.118-119
6 – « En 1804, le Code Napoléon affirme l’incapacité juridique totale de la femme mariée : interdiction d’accès aux lycées et aux Universités, interdiction de signer un contrat, de gérer ses biens, exclusion totale des droits politiques, interdiction de travailler sans l’autorisation du mari, interdiction de toucher elle-même son salaire, contrôle du mari sur la correspondance et les relations, interdiction de voyager à l’étranger sans autorisation, répression très dure de l’adultère pour les femmes, les filles-mères et les enfants naturels n’ont aucun droit » http://8mars.info/le-code-napoleon
7 – A propos de Nelly Roussel : Christelle Taraud, « Veux-tu être mon égale ? », Libération, 15 octobre 2010 http://www.liberation.fr/vous/2010/10/15/veux-tu-etre-mon-egale_686584
8 – BONUS !
Vous pouvez lire en ligne sur le site de la BNF Gallica, des ouvrages édifiants datant du début du siècle mais qui étaient encore largement diffusés dans les années 1960 :

9 – Thomas Couppié et Dominique épiphane, « Vivre en couple et être parent : impacts sur les débuts de carrière », Céreq - Centre d’études et de recherches sur les qualifications, http://www.cereq.fr/cereq/b241.pdf

Pour compléter : vous pouvez aussi consulter la chronologie de l'histoire des droits des femmes de france tv éducation dans laquelle il y a beaucoup de dates concernant le mariage et le divorce. Les textes d'explications sont enrichis d'images et de vidéos d'archives.